Une très jeune visiteuse de l'exposition "Dynamo" / Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 au Grand Palais à Paris

Quarante six ans ans après la grande exposition d'art cinétique "Lumière et mouvement" du musée d'art moderne de la ville de Paris, trois grandes institutions culturelles de la capitale rendent hommage, aux pionniers de cet art qui s'est développé dans la décennie 1950 mais dont l'origine remonte à 1920 avec des artistes comme Gabo, Duchamp, Moholy-Nagy et bien d'autres.

Il a fallu attendre de nombreuses années pour que les critiques redonnent aux œuvres d'art optique ou cinétique la place qu'elles méritent dans l'histoire de l'art contemporain.

- Le centre Georges Pompidou présente jusqu'au 20 mai 2013 une exposition des œuvres de Jesus Rafael Soto (1923-2005), - Le palais de Tokyo propose jusqu'au 13 mai 2013, sur 2.000 m2, une rétrospective très réussie des créations de Julio Le Parc (1928-) - Le Grand Palais, vient d'ouvrir l'exposition Dynamo (jusqu'au 22 juillet 2013) qui montre, sur près de 4000m2, "comment, de Calder à Kapoor, de nombreux artistes ont traité les notions de vision, d’espace, de lumière et de mouvement dans leurs œuvres, en réalisant souvent des installations dans lesquelles le visiteur est partie prenante"

L'art cinétique a annoncé la dématérialisation de l'art, il a produit une rupture majeure avec la figuration ou l'abstraction.

Parmi ses apports, il a aussi transformé notre perception de l'espace en donnant au spectateur une place active car l’œuvre cinétique ne vit que par son interaction directe ou s'anime à son passage.

Le site du palais de Tokyo