Amboise (Indre-et-Loire)

Statue de Léonard de Vinci par Amleto Cataldi*.

Léonard de Vinci est représenté « sous les traits d’un dieu antique », le bras gauche en appui sur une tête coupée. Les cheveux de celle-ci semblant se terminer en serpents, on peut penser à une tête de Gorgone. Il s'agirait donc de Persée.

Cette statue en bronze est un cadeau à la ville de Paris, en 1935, de la plus vieille République du monde, la Républica di San Marino.

La sculpture sera mise en dépôt à Amboise en 1976 et plus ou moins oubliée. Plus tard, le consul de San Marino en France, Marino Barulli, de demandera ce qu'est devenu cette statue et demandra au maire de Paris, Bertrand Delanoé, de faire des recherches. Il apprendra ainsi que le Léonard de Vinci est à Amboise.

En 2011, une plaque commémorative rappelle ce don de la Républica di San Marino à la France, en souvenir des services rendus, en particulier sous Bonaparte.

(Voir la "Nouvelle République" du 21/12/2011, article de Pascal Laurent)

Bronze statue of Leonardo da Vinci. Work of Italian sculptor Amleto Cataldi.

It is a gift of the "Republica di San Marino" to the city of Paris in 1935. The city of Paris will lend this sculpture to the city of Amboise in 1976.

• Amleto Cataldi (1886 - 1930). Les parents d'Amleto Cataldi étaient originaires de Castrocielo dans le Latium. Amleto Cataldi a suivi l'enseignement de la "Libera Scuola di Via Ripetta". Dans cette école, il se fera des relations dans le milieu artistique, en particulier avec Umberto Boccioni (célèbre pour "L'Homme en mouvement", exemplaires à Sao Paulo et à Londres. "L'Homme en mouvement" figure sur la pièce italienne de 20 centimes d'euro.). Amleto Cataldi aura un premier prix pour sa sculpture " L'ultimo gesto di Socrate", en 1907. Actif surtout à Rome, dans les années 1910 - 1020, il réalisera des sculpures publiques monumentales, en particulier "il Monumento ai Finanzieri". Il vendra plusieurs statues à Paris, en premier lieu au Musée du Luxembourg. En 1923, il obtient la reconnaissance d'un jury, présidé par Rodin, pour sa "Danzatrice". Amleto Cataldi a su garder une liberté de style dans le néo-classissisme monumental de l'époque fasciste.