File:Carte situ ELRT, v. 1930.png

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Français : - Repères chronologiques

La longue histoire des tramways débute sur l’agglomération lilloise en 1874, lorsque la Cie des Tramways Départementaux du Nord (TDN) obtient ses premières concessions. Les déplacements se font à bord de voitures hippomobiles. La traction électrique se répand vite à l'entame du siècle, et les pionniers laissent place à d’autres acteurs.

Dès lors cohabitent 2 grands réseaux, fonctionnant en presque totale autonomie:

  • la Cie des Tramways Electriques de Lille et sa banlieue (TELB) jusque 1955, puis Cie Gale Industrielle de Transport (CGIT 1955-66), à écartement standard 1,435 m.

principales lignes . Lille - Hellemmes; G puis B 1874-1966

. Wambrechies - Wattignies; L/O puis C jusque 1962

. Lille - Ronchin; E 1876-1963

. Lille - Haubourdin; H 1879-1965

. Lille - Lomme; I 1879-1964

. Lille - Lambersart; X 1908-1959

  • la Sté de l’Electrique Lille-Roubaix-Tourcoing (ELRT) fondée en 1905, et son réseau à voie métrique. Le premier fait marquant de la jeune compagnie est le percement, en 1909, du Grand Boulevard reliant les 3 villes par les ingénieurs L. Francq & A. Mongy, sur un total de 22,5 km. Ce dernier donne son nom à l’infrastructure.

Le maillage compte à son extension maximale, plus de 45 km de voies. Il faut dire que les lignes 2, de Lille à Leers et 3, Roncq-Leers, en totalisent respectivement 15,5 et 12,5...

  • 1950. A l’issue de la guerre, le réseau métropolitain lillois est bien préservé comparé à d’autres agglomérations françaises, plus durement éprouvées par le conflit. Il ne reste néanmoins que 12 lignes, désignées par chiffre et/ou lettre. Il y en avait le double auparavant... le parc s’élève à 115 motrices, mais le report du trafic sur route se poursuit inexorablement, au profit du bus mais surtout la voiture particulière.
  • 1966. Le tram quitte Lille, seules restent les branches vers Marcq (7), Roubaix (1) et Tourcoing (1bis). La CGIT, qui gérait la ligne d’Hellemmes, n’exploite désormais plus que des bus.
  • 1968. Constitution de la SNELRT, Sté nouvelle de l'ELRT.
  • 1972. La ligne 7 au trafic anecdotique est démantelée, entrainant la radiation des dernières séries 200 y circulant. Ces motrices issues de Brissonneau et Lotz, dont l’effectif monta à 45 exemplaires, furent mises en service en 1937. Niveau itinéraires, le réseau lillois prend l’aspect qu’on lui connait aujourd'hui...
  • 1981-82. CGIT & SNELRT fusionnent pour donner naissance à la COTRALI, Cie des Transports Lillois. Pour le public ce seront les TCC, Transports en Commun de la Communauté, et sa fameuse livrée à bandes obliques rouges et blanches.

Si le réseau de surface est unifié il n’en est pas de même pour la partie souterraine, le nouveau métro automatique sur le point d’être livré relevant de la COMELI...

Très vite, un projet de ligne nouvelle entre Lille, Roubaix et Tourcoing est dans les cartons. Une des variantes propose de percer sous le Grand Boulevard, condamnant inéluctablement le tram. Bien qu’à écartement métrique, ce qui ne correspond plus aux standards contemporains (le réseau nordiste est l’un des derniers de France à ces dimensions, avec son homologue stéphanois), le vénérable « Mongy » est sauvé par la mobilisation de ses utilisateurs, aussi parce qu’il a l’avantage d’être en site propre sur une grande part de son tracé.

La COTRALI achète même d’occasion une série de 30 motrices Düwag 300 à un réseau de la Ruhr, permettant la réforme en milieu de décennie des B & L 500, présentes sur le réseau depuis 1950 !

  • 1983. Le terminus lillois du Mongy migre de la pl. du Théâtre au sous-sol de la gare Lille-Flandres, suite à la mise en service de la ligne 1 du VAL. Directement impactés, les transports de surface sont réorganisés.
  • 1989. COMELI & COTRALI unissent leurs destinées, conservant la bannière TCC. La ligne 1bis du métro, joignant la gare de Lille à la zone commerciale (et CH) Saint-Philibert de Lomme, est opérationnelle.
  • 1994. Les TCC deviennent Transpole. Les 25 rames VLC de l’italien Breda C.F., réceptionnées moyennant une enveloppe de 250 millions de FF, sont les premières à arborer la livrée du nouvel opérateur.
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Source Own work
Author Nanzig

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