Français : Le syndrome de Favre-Racouchot se présente généralement sur le visage des patients exposés au soleil de manière prolongée et est également associé à une consommation importante de cigarettes. La maladie peut également se manifester sur une peau traitée par radiothérapie. Bien que rares, des changements cutanés ont également été rapportés sur le cou, derrière les oreilles et sur les avant-bras. Contrairement aux comédons de l'acné vulgaire, les comédons du syndrome de Favre-Racouchot sont non inflammatoires. Les comédons et les kystes se présentent généralement symétriquement des deux côtés du visage. Cependant, un côté du visage peut être plus endommagé du fait d’une plus grande exposition au soleil, tel que la peau du visage du côté gauche (côté conducteur). Comme le syndrome de Favre-Racouchot est principalement causé par une exposition chronique au soleil, d'autres signes de dommages causés par le soleil, tels que des rides profondes, des pattes d'oie, une peau marbrée, une décoloration jaune et des milia, sont également souvent présents.

Le diagnostic de syndrome de Favre-Racouchot est clinique et basé sur l'apparence de la peau. Une biopsie de la peau affectée est une option supplémentaire pour le diagnostic, mais elle est généralement inutile. Si une biopsie de la peau était réalisée, les résultats histologiques montreraient une atrophie de l'épiderme et une élastose actinique étendue. Les comédons sont souvent colonisés par divers habitants bactériens et fongiques de la peau, tels que Propionibacterium acnes, Corynebacterium acnes, Staphylococcus et Malassezia.

Le traitement du syndrome de Favre-Racouchot comprend une protection solaire utilisant des chapeaux à larges bords et un écran solaire contenant à la fois une couverture anti-UVA et UVB. En outre, l’arrêt du tabac est fortement encouragé pour éviter d’autres dommages à la peau. Les rétinoïdes topiques, l'isotrétinoïne, le curetage, l'excision chirurgicale et la dermabrasion avec ou sans laser au CO2 superpulsé ont été utilisés avec un bénéfice limité, en particulier chez les personnes atteintes d'une maladie grave. La qualité de vie, la réduction des symptômes et la perte de contrôle sont les principales raisons pour lesquelles un traitement contre cette affection cutanée bénigne doit être instauré.