Français : Le branle-bas des jours de sortie en 1915
« Dans les années 1930, rien n’avait changé: le début de juin ramenait la distribution des prix et le départ des élèves pour les grandes vacances. C’est donc l’allure qu’avait la cour des petits, chaque fin d’année, lorsque grand-père allait chercher papa! C’est ce qu’il racontait du plaisir «de voir arriver la jument avec sa voiture attelée; des au revoir aux copains et aux professeurs; des promesses de retrouvailles à l’automne». La porte est celle de l’aile de la Procure surmontée du cadran solaire. Du haut du vieux perron de pierre, les maîtres surveillent l’effervescence des départs. Grosses malles, cageots, valises emplissent les voitures qui iront porter au train les «effets» des pensionnaires venus de loin. Prise d’une fenêtre de l’aile du Parloir, qui abritait les dortoirs sous les toits, cette photo laisse entrevoir, à gauche, la présence du vieil orme majestueux. » – Doris Drolet, Société historique de Québec