Français : 5 novembre, effondrement de 2 immeubles du centre-ville, au moins 8 morts. La Mairie était propriétaire du 63 rue d'Aubagne, cet immeuble n'avait plus que la moitié du toit, les planchers s'étaient effondrés, et l'eau s'infiltrait par les sous-sols dans le 65 rue d'Aubagne et imprégnait les murs porteurs. Le Vice-président du Conseil Régional était propriétaire d'un appartement au 65 rue d'Aubagne en même temps qu'il était avocat de cette copropriété. La stratégie de la Mairie est apparue en pleine lumière. Laisser se dégrader le centre-ville pour facilement le vider de son peuple

Laisser pourrir et revenir en sauveur de l’habitant excédé par le délabrement, avec des projets de réaménagements permettant de déplacer les populations pauvres en dehors du centre-ville. Stratégie de déplacement de population sous les projets de valorisation et de sécurisation. 40 000 logements insalubres , 10 % du parc immobilier marseillais

Marseille est en colère

8 morts, 1600 déplacés Une grande réussite pour la politique de gentrification

Ni la Mairie: ni l'État ne s'arrêteront si le peuple ne les arrête pas Rien d’uniquement « pacifique » n'a jamais arrêté le pouvoir

Simples habitants de Marseille, CGT, Gilets jaunes, Anti-PPP, se sont joints au cortège

Manifestation du 1er décembre 2018, suite à l'appel du collectif du 5 novembre - Noailles en colère Extrait du communiqué d’appel à la manifestation :

Vérité et Justice pour les victimes de la rue d’Aubagne.

   • L’arrêt de la psychose organisée et des délogements, la transparence totale sur la situation actuelle et un contrôle citoyen sur la gestion de la crise.
   • Un relogement digne pour toutes et tous, sans condition de statut. Nous dévoilerons demain la plate-forme de revendications de l’Assemblée des délogé·es du 24 novembre.
   • La résorption immédiate de l’habitat indigne, sans attendre l’audit de l’État.
   • La réquisition des logements vacants et leur transformation en logements sociaux pour les plus modestes.
   • L’arrêt de la spéculation immobilière et des tentatives de chasser les pauvres au profit du tourisme ou de nouvelles populations plus aisées.
   • Une autre politique pour la ville, nos écoles, nos espaces publics, nos logements, avec un contrôle citoyen.

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