Delaporte, Victor Hippolyte (29–01–1804), imprimeur-lithographe Aubert (Imprimeur, lithographe, éditeur), editeur

Datation en siècle: 19e siècle

   Hauteur : 27 cm
   Largeur : 35.6 cm

Dimensions - Image:

   Hauteur : 20.5 cm
   Largeur : 21.5 cm

Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 1, 17 mars 1831, (Planche n°41).

Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte Seur de Langlumé. », « On s’abonne chez Aubert, Gie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte de la vignette de gche, signature : « V. Adam » [Victor Adam, dessinateur lithographe] Inscription - L’entablement porte l’inscription : "PANORAMA LITHOGRAPHIQUE" ; sur le rideau de la première saynète, inscrit sur un médaillon ovale : "Le bois, / On y va deux" ; à l'arrière-plan, sur les maisons, quelques inscriptions : "CABINE » et « TRA [ ?]" ; sur le rideau de la deuxième saynète, inscrit sur un médaillon ovale : " On en revient trois".

Appartenance à une série : pl. de la série Panorama dramatique, Théâtre des changements à vue, contrastes et oppositions de la vie (12 feuilles). Dans un cadre composé de deux pilastres décorés supportant un entablement et un fronton se trouve une image amovible par le dos de la pl. L’image représente deux scènes : la première, à gche, montre un couple, se prenant les mains et se regardant amoureusement tout en marchant, en train de quitter la ville qu’on voit à l’arrière-plan et se rendre au bois. Elle est surmontée d’une pancarte contenant le titre de l’action : « Le bois, // On y va deux ». La seconde image, titrée « On en revient trois » présente le couple accompagné d’un troisième personnage, vraisemblablement un policier ou un garde-forestier venu arrêter les deux amants qui s’étaient livrés à des ébats dans la forêt (l’homme porte la veste sur son épaule et semble débraillé, tandis que la femme n’a plus son chapeau et est décoiffée). Le policier tient l’homme par le col et l’invite farouchement à le suivre. Il porte son chapeau à la main. Les deux actions sont présentées comme les saynettes d’une pièce de théâtre puisqu’un pan de tissu se trouve au-dessus (rideau de scène). L’encadrement est fermé en partie inf. par un tissu sur lequel reposent divers objets (arc, masques, carquois et flêches, paire de ciseaux). Quant au fronton, décoré de nuages, il porte des éléments de décoration liés au théâtre (masque, lyre et carapace de tortue…). Ce mode de présentation a pour but de créer un effet de surprise, le spectateur ne devinant la suite comique de l’histoire que s’il fait glisser la bandelette de papier dans la rainure ménagée à cet effet ; mots-clé : scène d’extérieur, amour, surprise, arrestation, champêtre, bois.

Date d’acquisition: 20–02–2013

Fait partie de: La Caricature..., Numéro 20, 17 mars 1831