Identifier: s3lalecture08pari (find matches)
Title: La Lecture
Year: 1887 (1880s)
Authors:
Subjects:
Publisher: Paris, F. Juven
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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VENIRS DUN PRISONNIER DE GUERRE 469 cendants des victimes de la Révocation de lEdit de Nantes,ient encore conservé assez de sang français pour être humains,Durables aux hommes de leur ancienne patrie.)n se racontait aussi la quantité de Prussiens parlant fran-s, presque sans accent désagréable. La plupart avaient long-ips vécuFrancenme ou-ers, com-s-voya -irs, con--maitres ; connais-ient trèsin les vil- dont ilsriaient. routes et chemins fer. Ilsaient opé lespion-ne à nosIX, sansinquié-et ilslent maill-ant en di- it: (( Cestqui ai duit lar e par tel min; jai indiqué tel nu tel sentier, les ressources de telle e! Vous parlez trop librement; les lr;»n«:ais uc se mélieut pix ^otre trajet do retour fut à peu prés le mémo que laller : Pot-1, Alagdcbouri^, Hrunswick, Cologne, Coblentz.lus je mapi)rochais de la Franco, plus je devenais triste, souIX. Je fus surpris de me voir dépouillé de cette légèreté, deenfantillage qui me poussait jadis à bien prendre les choses.
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ln froro ciicule. liiii navn. 470 LA LECTURE ILLUSTRÉE Le sérieux sinfiltrait peu à peu dans mes veines, guidait miemou esprit, mon jugement. Il me parut à moi, qui allais avvingt ans au mois de mai, que je connaissais mieux les choses ethommes. Par conséquent, je men défiais un peu plus, mais jeaimais davantage. Je sentis mon intelligence portée vers la tidresse, vers une compréhension plus grande, plus exacte -vie depuis que javais appris à connaître la mort. Ma pitié ...aux résignés, à ces vaincus du sort, des iniquités sociales; etrêvais déjà dune harmonie générale, dune amélioration réedes conditions ordinaires de la vie. On parlait fréquemment de la Commune qui venait déclatéaucune nouvelle exacte ne nous parvenait ; at nous nous dem:dions ce quon allait faire de nous. Cette incertitude avait aurefroidi la joie du retour; la perspective de recommencer la guepar la guerre civile nous effrayait. Le corps et lesprit réclamaila tranquillité. Ce souci mattr

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