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Title: Les Bois-Francs
Year: 1914 (1910s)
Authors: Mailhot, Charles Edouard, 1855-1937
Subjects:
Publisher: Arthabaska, Québec : Cie d'imprimerie d'Arthabaskaville
Contributing Library: University of Ottawa
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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mmeun père au milieu de ses enfants. Il a su si bien formeret diriger les apprentis confiés à lui. Ceux-ci, toujoursencouragés, appréciaient ses conseils donnés avec tant depatience et de tact. Aussi expriment-ils leur reconnais-sance dans loccasion. Cétait à la fois un tribut dhom-mages et un témoignage de gratitude que la fête intimede samedi. 304 LES BOIS-FRANCS M. Leblanc, bien que septuagénaire, est encore lecontremaître de cette maison, où louvrage est si parfaitet de premier choix. Cest un vaillant qui ne trouve decontentement que dans le travail soutenu. Il est devenuexpert en son art. Cest à lavantage de la clientèle. Nous réitérons nos souhaits de santé et de longue vieà Monsieur Leblanc et nous espérons le voir encore long-temps fournir les qualités de son intelligence à cette car-rière dImprimeur. , Nous prions Madame Leblanc, lépouse du jubilaie,dagréer lexpression respectueuse de nos vœux et de losfélicitations. Arthabaska, ce 25 novembre 1925.
Text Appearing After Image:
M. Denis Leblanc—Mme D. Leblanc, née Alphonsine Croehetière.M. labbé Georges Leblanc—Sœur S.-Elphège, (Marie-AngeLeblanc) de la Congrégation de Notre-Dame, décédée àMontréal, le 4 février 1914. (Voir généalogie Denis Leblanc, Vol. 3, p. 232) Napoléon Grenier ENFANT DE ANTOINE GRENIER ET DE MARCELLINE BELANGER, ENLEVE PAR LES SAUVAGES, A ST-EUSEBE DE STANFOLD, EN 1855. \^ EUF années sétaient écoulées depuis Tenlèvement^ de lenfant dElie Desharnais. On avaic presque mis en oubli ce drame terrible ; on avait la certitude quepareille chose ne se renouvellerait jamais. Les défriche-ments étaient agrandis ; on vivait maintenant dans unecampagne ouverte de tous côtés, les bois étaient plus éloi-gnés des maisons, les voisins vivaient plus rapprochés, lapopulation était presque double de ce quelle était neuf ansauparavant, la circulation dans le chemin public était pres-que continuelle. Il semblait quon navait plus rien àcraindre des incursions des sauvages,

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