Identifier: rflexionspolit01duto (find matches)
Title: Réflexions politiques sur les finances, et le commerce. Où l'on examine quelles ont été sur les revenus, les denrées, le change étranger, & consequemment sur notre commerce, les influences des augmentations des valeurs numéraires des monnoies ..
Year: 1754 (1750s)
Authors: Dutot, 18e siècle
Subjects: Melon, Jean François, 1675-1738 Monnaie Finances
Publisher: La Haye : Les freres Vaillant & n. Prevost
Contributing Library: University of Ottawa
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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de fonds ,cent cinq vahTeaux ., âcc. Et at-tendu que les cent mille Ac-tions du Roi provenoient dunpur bénéfice fait par Sa Majeftédans la Compagnie, elle fuppliale Roi de Jes éteindre., ci . . • ioc,coc. w • mm Total. .•••• 400,000. Voilà 400 mille A&ions, que laCompagnie fupplie le Roi détein-dre , afin quil nen refte que deux€ens mille dans le Public. La Banque en avoit pris envi-ron trente mille, en payement desprêts par elle faits, en conféquen-ce des ordres qui lui avoient étédonnés ; ce qui faifoit quatre censtrente mille , que lon pouvoit ôterdes 624 mille qui avoient été créées; M iij 2-7° Réflexions politiquesainfi le refte , 194 mille , eft cequil devoir y en avoir dans le Pu-blic : mais comptons fur deux censmille. La Compagnie avoit promis depayer 200 livres de dividendespar Aûion : cétoit 40 pour centdu premier capital 500 livres, 20pour cent du fécond 1000 livres %& 4 pour cent du îroifiénie 5000livres. fur les Finances, 17
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O o 3.3 O Cb on £> oa Oin b> * 8 £ < Ci- o -*et ^ o o6 3 Mîîîj zyz Réflexions politiques On voit bien clairement par cecalcul, que la Compagnie avait dequoi répartir aifément deux cens H-vres à quatre cens mille A&ions :il ny en a voit pas alors plus de deuxcens mille dans le Public ; ainfi il eftévident que le produit de lA&ionétoit bien aflliré, puifquil y avoitbeaucoup plus de fonds quil nenfailoit pour le payer exa&ement*Les deux feuls premiers articles,qui étoient bien réels & bien con-fiâtes , en auroient payé 315 mille ?& plus de 400 mille à 1 5alivres parÀûion. La lituation de la Compa-gnie ou des A&ionnaires étoit doncavantageufe , & comme les bienstirent leur valeur de la fureté & deîa force de leur produit, il y avoitlieu de croire que lA&ion auroitété recherchée : il ny avoit quà la-bandonner au cours de la Place; ellene pouvoit pas tomber de beaucoup. fur les Finances. 17

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